Nous sommes samedi, Martin (membre de l’équipe PRO de Grand Safari) décide d’aller faire un tour avec son arc en fin d’après-midi sur l’une de nos concessions proche de l’Océan Indien. La journée est belle et je décide de l’accompagner…
… une petite troupe de Nyala nous observe du coin de l’œil sur notre gauche, un grand mâle d’au moins 27 » en tête,… mais c’est le Guib Sylvatique du Cap qui nous intéresse aujourd’hui, un peu une quête du graal des archers locaux que nous sommes. Martin va remonter la vallée de gauche et je prends celle de droite, on se retrouve sur le rocher habituel en haut dans une heure ou deux. Ce rocher permet alors de jumeler les collines environnantes pour d »celer toutes activités de cette antilope mythique. Une saveur particulière se dégage toujours à la quête de ces animaux à cornes en spirales …
La végétation est épaisse en ce début de saison, l’herbe est haute et bientôt c’est un jeune mâle qui me saute dans les pieds et s’enfuit en aboyant. Plus loin, une femelle et son jeune sont au gagnage sur un coteau, puis encore des aboiements sur ma gauche, ce territoire est riche en guibs …
Au détour du sentier établit par les animaux sur lequel j’avance, un jeune mâle le museau dans un buisson m’offre son épaule, je suis maintenant à 40 mètres lorsque le vent tourne et qu’il s’enfonce rapidement dans les buissons épais.
Je retrouve Martin sur notre rocher observant pas moins d’une douzaine de guibs sur les collines herbeuses. 2 ou 3 mâles mais un peu loin pour les approcher avant la nuit. Il nous reste une heure de lumière et nous décidons de rejoindre le 4×4.
Nous marchons depuis 10 minutes lorsqu’un magnifique guib se présente en contre bas. Il est M.A.G.N.I.FI.Q.U.E , broutant tranquillement sur un ancien large chemin devenu pâturage. Belle approche dans les herbes et buissons, nous sommes à 20 mètres, je profite de sa tête baissée pour tendre mon arc. Je suis pour me lever lorsqu’il relève la tête, regarde à droite et gauche et décide de remonter le sentier dans notre direction. Impossible de bouger, nous devons le laisser s’approcher …
C’est genoux à terre que je lâche ma flèche dans son épaule lorsqu’il passe tranquillement à 10 mètres de nous !
Il fait 15 mètres, se tétanise avec le dos rond et s’effondre aussitôt …
Il est superbe, et quelle action de chasse !!
La semaine dernière c’est un groupe de chasseurs Français que Martin et Patrick ont guidés dans les montagnes et les plaines de la région de Tarkastad. Belle réussite avec deux superbes Grands Koudous du Cap
Quelques autres antilopes dont le nyala et l’oryx seront aussi du tableau.
